Pour éviter de vous découvrir des maladies en phase terminale, il est conseillé d’effectuer régulièrement des dépistages. Ces tests permettent de vous révéler tous les petits maux dont vous souffrez, afin de vous donner une chance de les traiter très tôt. Parmi les nombreux tests qui existent pour découvrir les maladies qui se cachent dans votre organisme se trouve l’électrophorèse des protéines plasmatiques. Voici ce que vous devez savoir sur cet examen médical.
Sommaire
Qu’est-ce que l’EPP et comment s’effectue la prise de sang ?
Il est important de connaître quelques spécificités sur cette analyse
Définition de l’EPP
L’EPP définie comme l’électrophorèse des protéines plasmatiques est une technique d’analyse médicale qui permet de déceler des maladies immunitaires. Cette analyse, réalisée sous l’influence d’un champ électrique, permet de mettre en évidence les protéines anormales contenues dans le sang. Toute augmentation ou baisse du taux de ces protéines plasmatiques peut indiquer une pathologie. C’est donc une analyse essentielle pour la santé, qu’on peut réaliser pour établir ou confirmer un diagnostic. Voici les pathologies que l’EPP peut permettre de révéler :
- Syndrome inflammatoire ou cirrhose ;
- Maladie immunitaire ou auto-immune ;
- Infection bactérienne ;
- Dénutrition ou déshydratation ;
- Cancer.
Comment s’effectue la prise de sang ?
Avant que ne prenne place l’électrophorèse des protéines plasmatiques, une prise de sang doit être réalisée en amont. Cette prise de sang n’a rien de particulier. Elle peut en effet être réalisée par un médecin, un infirmier ou un laborantin. Ainsi, quelque soit le mode de prise de sang, cette action doit être effectuée sur présentation d’une ordonnance médicale, de la Carte Vitale et de la carte de mutuelle. Le prélèvement sanguin se fait en général au pli de coude, de préférence à jeun, même si ceci n’est pas une obligation.
Comment se fait l’analyse ?
Après l’EPP prise de sang, le liquide est déposé sur un acétate de cellulose ou sur un gel d’agarose. Dès que le champ électrique nécessaire est créé, les protéines plasmatiques sont fractionnées, séparées, et migrent de la cathode vers l’anode. Les fractions protéiques sont ensuite mesurées grâce à un densitomètre. En fonction des taux de chaque protéine identifiée, les résultats sont comparés aux valeurs de références nécessaires pour le bien-être; Pour le test, voici les cinq fractions protéiques qui sont généralement mises en évidence.
Taux d’albumine
La première protéine mise en évidence est la protéine majoritaire, l’albumine. Son taux normal est situé entre 55 et 65 %. Un taux bas peut révéler l’existence d’une pathologie hépatique ou d’une malnutrition. Un fort taux peut indiquer quant à lieu qu’il y a une déshydratation.
Taux d’alpha 1-globuline
Le taux normal est situé entre 1 et 4%. Un taux bas de cette protéine s’observe en cas de dénutrition ou d’insuffisance hépatocellulaire. À l’inverse, un fort taux est trop souvent le signe d’un syndrome néphrotique.
Taux d’alpha 2 globuline
La valeur de référence de cette protéine est comprise entre 6 et 10 %. En cas d’un taux plus bas, une fuite protéique est à craindre. Un taux assez élevé peut révéler une maladie inflammatoire.
Taux de bêta globuline
Ici, la norme est située entre 8 et 14 %. Un plus faible taux révèle une fuite urinaire, digestive ou une dénutrition. Un taux élevé par contre peut annoncer une carence en fer ou une cirrhose.
Taux de gamma globuline
Le taux de cette dernière protéine plasmatique est compris entre 12 et 20 %. Un taux bas peut signaler un déficit immunitaire primitif. En cas de taux anormalement élevé, cela augure une infection bactérienne ou pire, un cancer.
Articles similaires
- Quel taux de PSA libre pour un cancer de la prostate ?
- Quels sont les dangers de l’utilisation de la spiruline sur le cœur ?
- Que faut-il comprendre par un plasma légèrement hémolysé ?
- Quels sont les médicaments qui augmentent les Gamma GT dans l’organisme ?
- Nouveau Lévothyrox et perte de poids rapide : quels liens et précautions ?