Le déni de grossesse est un trouble psychologique qui affecte certaines femmes enceintes. Il se caractérise par le fait de ne pas reconnaître la grossesse, malgré les signes physiques et les symptômes. Parfois, lors d’un déni de grossesse, tous les symptômes ne sont pas visibles chez la femme enceinte, ce qui approfondit le déni. Aussi, certaines femmes font un déni total, c’est-à-dire qu’elles ignorent complètement leur état jusqu’à l’accouchement. Découvrez ici comment expliquer un déni de grossesse chez la femme.
Sommaire
Les causes du déni de grossesse
Le déni de grossesse chez la femme est une réaction de défense face à une situation perçue comme insoutenable. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à cette réaction. La plupart du temps, ils sont en fonction de la personnalité de la femme, de son vécu et de son environnement. Parmi les causes du déni de grossesse chez la femme figurent des traumatismes liés à la sexualité, à la maternité ou à l’enfance tels que :
- Le viol ;
- L’inceste ;
- L’avortement ;
- Les fausses couches ;
- L’abandon.
Un désir d’enfant inconscient ou refoulé peut jouer un rôle dans le déni. La peur de la grossesse ou de l’accouchement, alimentée par des croyances négatives ou des risques médicaux peuvent aussi rendre la grossesse inacceptable ou indésirable. Enfin, une fragilité psychologique ou émotionnelle peut entraver la capacité de la femme à faire face à ses sentiments et à ses responsabilités.
Les signes du déni de grossesse chez la femme
Le déni de grossesse se manifeste par une absence ou une méconnaissance des signes habituels de la grossesse du début jusqu’à la fin de la gestation. La femme ne ressent pas les nausées, les vomissements, la fatigue, les seins gonflés ou les envies particulières. Elle continue d’avoir ses règles qui peuvent être moins abondantes ou irrégulières.
De même, la femme ne prend pas de poids ou en prend peu. Son ventre ne s’arrondit pas ou s’arrondit très peu. Elle n’a pas conscience des mouvements du bébé dans son utérus. Ces signes peuvent s’expliquer par des mécanismes physiologiques et psychologiques. Le corps de la femme en déni s’adapte à la situation et produit peu d’hormones de grossesse. Le cerveau filtre les informations sensorielles et bloque celles qui sont en contradiction avec le déni.
Les conséquences d’un déni de grossesse
Le déni de grossesse peut avoir des répercussions importantes pour la mère et pour l’enfant. Sur le plan médical, il entraîne une absence de suivi prénatal et un risque accru de complications pendant la grossesse ou l’accouchement.
Sur le plan psychologique, il provoque un choc émotionnel et une difficulté à accepter et à aimer son enfant. Sur le plan social, le déni de grossesse expose à l’incompréhension et au jugement de l’entourage et des professionnels. Il est donc important que la femme enceinte reçoive un traitement médical et une prise en charge adaptés à son état.
Le dépistage et la prise en charge du déni de grossesse chez les femmes
Le dépistage du déni de grossesse dépend du type de déni dont vous souffrez. Le professionnel de la santé peut détecter le déni partiel lors d’un examen gynécologique de routine. La plupart du temps, il réalise une échographie de contrôle ou un frottis vaginal pour détecter la grossesse. Le déni total, quant à lui, ne peut pas être diagnostiqué. Bien souvent, c’est au moment de l’accouchement que le médecin généraliste ou la sage-femme détecte la grossesse.
Le déni de grossesse chez la femme est un phénomène complexe et encore très peu connu, qui peut toucher toutes les femmes. La femme enceinte qui souffre d’un déni de grossesse n’est pas en mesure de lire les signes de sa grossesse et de prendre les précautions qui s’imposent.
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